Mégafil : Le monde paysan (Ressources)

Cet article de 20min est pas le meilleur pour faire le tour de la question, d’ouvrir un débat serein avec son titre incendiaire.

Si vous avez d’autre liens qui permettent d’explorer cela, hésitez pas à partager dans les commentaires. Et je les mettrais dans ce post.

En tout cas, il dresse rapidement les contours de la problématique. Moi, j’ai l’impression que c’est devenu un pretexte pour ne pas rénumérer les caissiers et caissières tout comme les automates. Ce n’est pas non plus un boulot génial, c’est ingrat, chiant, robotique.

En revanche, que le supermarché coopératif soit non lucratif et co-géré ça me plait. Que ça puisse créer du lien, ça me plait aussi. Que ce soit rendu moins pénible parce qu’on fait des rotations de 3h/mois, c’est pas mal aussi.

Ça ferait moins de souffrance si tous ces boulots pouvaient etre partagés nottament : homme/femme de menage, éboueuse/éboueur, plongé…et je rêve de ça et cela permettrait une belle mixité sociale. :)

Revenons au supermarché, ces 3h ne seront jamais déclarés, ni reconnu. Et évidement que ça fait baisser les charges quand on ne cotise pas ta retraite. Magique ! Et pour ceux qui recherchent un petit boulot pour leur fin du mois, bon déjà qu’iels se font exploiter, et remplacé par des automates, qu’est ce qu’on leur propose ?

Est-ce que les supermarchés coopératif s’inscrive dans l’ubérisation ? Faut-il redéfinir ce qu’est le travail et sa valeur ? Faut il passer au revenu existence ? (Oui)

  • keepthepace@slrpnk.net
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    6 months ago

    Exactement! Ça ressemble à un détail, mais ce détail fait que cette structure qui de l’extérieur va beaucoup ressembler à une entreprise classique n’a en fait pas les incitations habituelles et que l’on peut même arguer (selon certaines définitions) que c’est une structure non capitaliste (puisqu’elle ne fait plus “travailler” un capital pour son propriétaire)

    • pseudo@jlai.lu
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      6 months ago

      J’ai jamais compris cette nécessité qu’on se fait d’avoir un résultat positif et en croissance. Dans de nombreuses cas, on pourrait s’en passer. Typiquement quand le ou les propriétaires y travaillent pour un salaire, ils pourraient le définir aussi mirobolant qu’ils le souhaitent et ensuite viser un résultat de zéro. Ça n’empêcherait pas l’entreprise de gagner plus ou moins d’argent selon l’année mais celui-ci serait dirigé en priorité vers le développement de l’entreprise. Et c’est une solution tout à fait désirable pour un propriétaire d’entreprise qui souhaite la conserver et la faire fructifier, voire la transmettre après ça mort.

      • keepthepace@slrpnk.net
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        6 months ago

        mais celui-ci serait dirigé en priorité vers le développement de l’entreprise.

        Qu’est ce que tu entends pas là si ce n’est sa croissance? (j’essaye juste de comprendre ton propos)

        • pseudo@jlai.lu
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          6 months ago

          Ma réflexion est peut-être simplement mauvaise. Le développement, la croissance, oui c’est la même chose dans le fond. Mais si l’objectif principal, c’est de maintenir un indicateur autour de zéro et que par ailleurs on développe (ou on fait croire) l’entreprise, ce n’est pas pareil que quand l’objectif principal est de présenter un indicateur plus grand que l’année dernière.

          Le résultat a 0 a une signification claire : L’entreprise a autant de produit que de charge. Un résultat plus haut que l’année dernière a une signification moins claire.

          Ce que je comprends mal l’importance qui est donnée à l’amélioration des indicateurs alors que l’augmentation d’indicateur n’est pas une signification très claire en soit.

          • keepthepace@slrpnk.net
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            6 months ago

            Ah mais je te rassure: les entreprises n’ont pas un dogme irréfléchi de la croissance. Elles ont des actionnaires qui poussent au cul pour que leurs investissements rapportent plus de 5% par an. Ils regardent pas l’indicateur, ils regardent le compte en banque.